
LETTRE AUX
NOSTALGIQUES

Qui es-tu?
Peut-être le
souffle du vent ou alors un grain de sable qui
vient du
désert, un rayon de soleil ou une note de musique.
Je cherche sans
cesse.
Mes idées
s'emmêlent, tu es comme un vague souvenir
enfuit dans ma
mémoire trouble.
Je te
soupçonne, je crois pouvoir t'apercevoir.
Et te cherche
toujours.

Une
respiration, un arôme, une saveur, peu m'importe.
Dans le
tréfonds de l'océan, dans la puissance d'une
montagne ou
bien le magma d'un volcan.
Et je cherche
encore et encore.
Dans un dernier
soubresaut, peut-être te trouverai-je.
Je sais que je
t'aime, mais qui es-tu?

Peut-être
chrysalide ou arc-en-ciel, gouttelette de
pluies peu
m'importe. Ma mémoire ne s'embrumera
pas d'avantage.
Car comme une ombre qui commence à se
profiler je
commence à te soupçonner, à te deviner et
je vais bientôt
te toucher.

Des senteurs me
reviennent peu à peu une première
pluie sur une
terre brûlée, ma mémoire se remet à
grésiller mon
enfance, je l'ai vécue chez toi combien
de sol n'ai-je
pas foulé, avant de te connaître, terre
rouge, terre
d'amour.

Tant de
souvenirs que j'ai du enfuir au plus profond
de moi
maintenant je ne veux plus je ne veux plus,
nostalgie reste
auprès de moi, je t'en prie.

Terre d'Afrique
non je ne t'ai pas oubliée.
Comme l'enfant
qui dépend de ses parents,
moi j'ai besoin
de toi.
De tes rivières
aux sentiers battus
de ta lumière
et du soleil chaud sur ma peau
de tes grands
lacs bordés d'arbres majestueux.
Je veux juste
emplir ma tête de bons souvenirs,
et ne pas
oublier. Car je préfère vivre avec la
nostalgie, que
de mourir sans souvenirs.

De Laurence
Lalot et Sarah Lalot
Nées en
Kolwezi.
Très très beau
poème envoyer par :
http://likasi.free.fr/
Marcel te dit merci Alain.



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